À toutes et à tous, l’équipe Réseaux Sociaux et Blog de l’Université de la Mode vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
Nous savons que la situation est encore bien délicate, mais nous espérons rendre vos moments de loisirs plus agréables à travers nos publications sur le blog ainsi que sur les réseaux de l’université.
Pour commencer l’année, notre premier article se compose d’une revue culturelle : on vous recommande un film, une série ainsi qu’un roman, afin de vous donner des idées pour occuper votre temps libre.
Nous vous laissons donc avec ce premier article, et n’hésitez pas à jeter un œil aux dernières publications Instagram, ainsi qu’aux portraits de l’équipe déjà disponibles sur le blog !
Au plaisir de vous retrouver sur les réseaux,
L’équipe Réseaux Sociaux et Blog.
Alors que chacun et chacune passe la plupart de son temps chez soi, on peut tomber à court d’idée pour passer le temps. Comme tout le monde en 2020, je me suis tournée vers les films, les séries ainsi que la littérature pour m’occuper quand nous ne pouvions pas sortir. Et comme tout le monde, j’ai essayé d’y voir un peu de positif : quitte à rester chez soi, autant regarder les films et lire les livres auxquels je n’avais pas encore accordés de temps. J’ai eu la chance de tomber sur quelques merveilles, que j’ai voulu partager avec vous aujourd’hui.
Je vous emmène donc avec moi pour un petit tour de mes coups de cœur 2020, en espérant vous convaincre de les découvrir aussi, si cela n’était pas déjà fait.
Un programme : un film qui est un plaisir pour les yeux et les oreilles tant ses images et sa musique sont époustouflantes, une série qui m’aura fait pleurer à chaudes larmes, et un livre dont j’attendais la sortie depuis deux ans.
On commence avec l’excellent film de Sam Mendes, 1917, sorti en 2019.
Avant de visionner ce film, j’avais une certaine appréhension. Les films de guerre, ce n’est pas mon genre. Et, pour être honnête, avec une atmosphère aussi tendue que celle que nous vivons aujourd’hui, pourquoi voudrait-on regarder un film qui aborde l’une des périodes les plus sombres de notre histoire ? Une réponse : voir le tour de force de Sam Mendes dans 1917. Un an après avoir vu ce film, sa beauté au même titre que sa dureté me restent en tête.
Deux jeunes soldats anglais se lancent dans une course contre la montre au cœur du territoire ennemi pour délivrer un message qui pourrait sauver la vie de centaines de soldats. Ils sont deux, et n’ont que quelques heures pour y arriver.
Vous avez probablement déjà entendu parler de 1917, et peut-être même que ce paragraphe vous ennui de devoir lire une énième critique de ce film qu’on ne vous a recommandé que trop de fois. Le film a reçu, parmi de nombreuses récompenses, les prix de la meilleure photographie ainsi que des meilleurs effets visuels aux Oscars 2020. Et celui-ci mérite tous les éloges qui lui ont été faites. En plus de son rythme effréné et de son scénario à la fois violent et émouvant, on note ses couleurs, sa fluidité, sa lumière, cette scène de nuit vers la fin du film que quiconque a vu saura reconnaître, mais surtout sa fameuse technique de plan séquence, qui n’en est pas vraiment un. Le meilleur moment, c’est quand on remarque cette « non-coupure » de la caméra, et qu’on se rend alors compte que, et bien, il n’y a pas de coupure image durant tout le film… ou presque. Je ne vous en dis pas plus.
Mon ressenti : Sam Mendes nous plonge au cœur de la Première Guerre mondiale, et on fait l’expérience de cette partie de l’histoire en première ligne, du point de vue des soldats. Mais 1917 c’est aussi la fraternité, l’entraide, la beauté au milieu du chaos, trouver des moments de douceur, voire de paix, au sein d’un monde déchiré. Et quand le film touche à sa fin, on relâche ce souffle qu’on retenait depuis bien trop longtemps. On sursaute, on s’attache, on pleure et on ne sait plus vraiment que faire de nous-mêmes après ce coup de maître, tant ce film nous bouleverse.
Si vous n’avez pas encore vu 1917, je vous conseille vivement de sélectionner votre plateforme de streaming et de vous isoler pendant 1h59 pour en prendre plein les yeux. Si ce n’était pas déjà fait et que j’ai su vu convaincre avec ces quelques lignes : je pense que vous me remercierez plus tard.
Pour la suite de cet article, je vous conseille la série The Good Place réalisée par Michael Schur (disponible sur la plateforme Netflix), sortie en 2016 et qui a touché à sa fin en 2020.
Cette série m’a été recommandée à de nombreuses reprises. J’ai essayé de la visionner une première fois, mais le cœur n’y était pas. Après une seconde tentative, je m’étais un peu résignée : cette série n’est définitivement pas pour moi. Puis arrive 2020, plus de temps-libre qu’on ne voudrait, et Netflix qui devient soudain notre meilleur ami. Sur ma page d’accueil, une énième recommandation de la part de la plateforme de streaming : The Good Place. Netflix, c’est bien parce que c’est toi… Et parce que je n’ai rien à faire ce week-end. Je ne sais pas ce qui m’a manqué lors de mes premiers visionnages, mais au printemps 2020, j’ai binge-watché cette série et l’ai donc terminée très rapidement.
Eleanor est décédée. C’est ce que lui dit Michael lorsqu’elle arrive au Bon Endroit (The Good Place en anglais). Malgré sa vie plutôt désordonnée, elle se dit que la chance lui a souri puisque, contre toute attente, elle ne se retrouve pas au Mauvais Endroit et peut profiter d’un repos éternel sûrement bien mérité. Toutefois, sa première journée au Bon Endroit ne se passe pas comme prévu, et Eleanor avoue quelque chose à son âme sœur Chidi, qui ne laisse présager rien de bon pour la suite des évènements…
Si comme moi, vous n’étiez pas convaincu.e.s à la vue de la bande-annonce sur Netflix ou suite aux nombreuses recommandations de vos ami.e.s et bien… Nous avons eu tort. The Good Place nous présente des personnages hauts en couleur, plus décalés les uns que les autres. On s’attache, on rit avec eux et on observe leur progression qui les met parfois dans des situations inattendues. Les rebondissements ainsi que l’humour n’ont pas semblé manquer lors des quatre saisons dont se compose la série. Mais derrière ces histoires de « Bon » et « Mauvais » endroits, on retrouve une vraie réflexion sur la vie après la mort. On nous met parfois face à nos propres angoisses, mais cette série vulgarise l’inévitable de sorte que la mort devient presque un sujet secondaire dans l’intrigue.
En bref, The Good Place c’est du décalé, du rocambolesque, de l’attachement et beaucoup (beaucoup) de larmes, de rire comme d’émotion. Si vous recherchez une série assez légère, au format assez court (quatre saisons qui comptent chacune treize épisodes d’une vingtaine de minutes) pour vos prochaines soirées Netflix, je ne peux que chaudement vous recommander cette série.
Enfin, pour les lecteurs/trices présent.e.s sur ce blog, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène de ces dernières années : La Passe-miroir (2013-2019) par Christelle Dabos. En 2020, j’ai lu le dernier tome que j’attendais avec impatience, le livre 4 : La Tempête des échos.
Le premier tome de La Passe-miroir, intitulé Les Fiancés de l’hiver, a traîné sur mes étagères un petit moment avant que je ne me décide à le lire. Mais lorsque ce fut le cas, c’était comme une claque en pleine figure. J’adorais lire étant plus jeune, mais j’avais laissé ce loisir de côté pendant quelques années. Christelle Dabos m’a réconciliée avec la littérature, et j’ai dévoré les trois premiers tomes en très peu de temps.
Dans ces romans, on retrouve Ophélie, jeune femme maladroite et obstinée, qui vient de l’arche d’Anima. Et comme sur chaque arche, les habitants possèdent des dons. Pour Ophélie, ce sont ceux de pouvoir lire le passé des objets et de traverser les miroirs. Au début du premier tome, la jeune femme se retrouve dans un mariage arrangé avec Thorn, un homme provenant de l’arche du Pôle, qui se situe à l’autre bout du monde. Ophélie est forcée de quitter sa famille et tout ce qu’elle connaît, afin de suivre son fiancé. Mais sur sa nouvelle arche, entre rencontres incongrues et complots à la Citacielle, la jeune femme est entraînée malgré elle dans une course contre la montre.
Début 2020, j’ai donc entamé la lecture du dernier roman de cette saga. Malgré trois autres tomes riches en contenu et rebondissements, je n’avais aucune idée du déroulement de cette histoire. Ce qui m’impressionne le plus, c’est la capacité de l’autrice à créer un univers avec un fil conducteur qui relie chaque tome, mais à proposer presque quatre histoires différentes dans chaque ouvrage, tant l’univers de la saga évolue au fil de notre lecture. La minutie de Christelle Dabos fascine, car chaque détail compte, mais on ne s’en rend compte qu’après coup. L’histoire de La Passe-miroir semble alors se dessiner telle une énigme ou un jeu de pistes qui se déroule d’arche en arche. Les personnages deviennent ainsi nos compagnons de route, et on s’attache à eux grâce à leur authenticité et leur vulnérabilité. Vous l’aurez compris, je suis attachée à cette saga et mes attentes étaient donc grandes avant d’entamer cette lecture. Je ne vous gâcherai pas la surprise, mais il est certain que je n’ai pas quitté cet univers et ses personnages sans un pincement au cœur… « Un peu plus que cela, même ».
La série de livres La Passe-miroir est donc faite pour vous si vous aimez la fantasy, être en immersion dans des univers différents du nôtre, et les personnages à la fois attachants mais également très humains. Avec ces quatre livres avec plus de cinq cent pages chacun, vous aurez de quoi occuper vos week-ends.
Et c’est sur cette dernière recommandation que l’article prend fin. Si ce type de revues/recommandations vous plaît, n’hésitez pas à nous le faire partager via vos commentaires sur le blog ou sur nos réseaux. Vos retours comptent, et nous permettent de mieux cerner vos attentes quant aux contenus proposés.
Je vous laisse sur ces derniers mots, et vous souhaite une bonne semaine à toutes et à tous.
À très vite sous un prochain article,
Elise Bagnasco